+(509) 4786 3169

+(509) 4786 3746

Stanley CESAR: Un cœur et un rêve brisés





Que ne donnerions nous pas juste pour pouvoir réaliser nos rêves ? Et que ressentirions nous si la flamme de cette passion qui brûle en nous arrivait à s’éteindre ? Le monde est fait de regrets, de peine et de jours heureux mais souvent de fois quand arrivent ces moments de déboires, ne nous disons nous pas que ce n’est pas encore temps. Que ce n’est pas le moment ? Malheureusement, des accidents de parcours, des fois on n’en revient pas. Du moins, pas psychologiquement. Nos rêves d’enfants, nos projets d’adultes s’en vont dans une volute de fumée. Nous nous voyons obligés d’abandonner notre passion et tout ce à quoi nous aspirions. Voilà, la situation caricaturale de Stanley César qui a subi un choc terrible lors d’un match opposant le dimanche 10 mars l’Université Publique du Nord-Cap-Haïtien, son équipe, vs l’Université Chrétienne du Nord d’Haïti. Entre difficultés économiques et absence d’assistance médicale, Stanley souffre amèrement.

Stanley César, surnommé Sly, ce jeune né le 4 août 1996 à Cap-Haïtien, d’une famille de 3 enfants dont il est le cadet, éprouva dès son plus jeune âge un amour inconditionnel pour le sport, le basket-ball en particulier. « J’ai démarré ma carrière en 2010. Mon premier club fut Blue star où j’ai passé 5 ans. On a remporté plusieurs titres et j’ai reçu le titre de meilleur joueur à chaque fois. Après plusieurs saisons, j’ai rejoint Ninja Club. En 2015, à la suite de mes études classiques, j’allais rejoindre l’UCNH puis l’UPNCH. Il faut dire que mes coéquipiers et mois jouions par amour. On ne recevait pas grand-chose. Mais il fallait se donner corps et âme à  chaque fois. Le basket représente tout pour moi et pour tant d’autres jeunes mais il faut assurer la vie de ces jeunes», nous dit-il. Kobe Bryant reste le plus grand modèle de celui qui rêvait de jouer au NBA.


Entre Les pages s’est entretenue avec un membre de sa famille et nous raconte que le jeune basketteur était vraiment en difficulté au premier moment pour recevoir les soins nécessaires  à  l’hôpital Justinien à cause d’une grève. « On nous a dit qu’il fallait faire une analyse du nom d’ECG pour son cœur, on a dû se rendre à  un autre hôpital ainsi que pour la radiographie », nous dit la sœur du basketteur, Sandeline César. Visiblement épuisée, elle subit par ailleurs des examens au Campus de Limonade où elle est inscrite en première année en science politique. Sandeline continue pour dire : « Mon frère souffre amèrement, pas que physiquement mais aussi psychologiquement après que le docteur lui a interdit le basket. Il a maintenant un problème cardiaque. En apprenant la nouvelle, mon frère a pleuré toutes les larmes de son corps…je me rends compte que nos rêves ne sont pas protégés dans un pays où les soins de santé sont rarement accessibles, l’encadrement des jeunes n’est pas garanti. Les équipes n’ont même pas un staff médical ».


Entre Les Pages a rendu visite à la Famille César pour l’encourager, Stanley en particulier. Il faut mentionner que depuis l’accident, très peu de gens ont rendu visite à Stanley y compris le coach de l’équipe qui a seulement pointé le jour de l’accident, les cadres de l’UPNCH non plus, nous fait savoir Sandeline. « J’aimerais pouvoir me récupérer très bientôt pas seulement pour moi mais aussi pour ma famille qui est très affectée », déclare l’ancien champion de All-Cap.

En quelques mots, Stanley a besoin de nos soutiens

Auteur : Djedly François JOSEPH


9 commentaires:
Write comments
  1. Hélas! Haïti, mangeur de rêves.
    Bon Courage à la famille.

    RépondreSupprimer
  2. Sly mw avew pou la vi bro et map fe tout sa ki nn mw poum edew jwen bin swen

    RépondreSupprimer
  3. Ou fè prèv de yon gason brav frèm,nou avèw bro

    RépondreSupprimer
  4. Mpa rekonèt ou pesonelman men mkonn pran plezi nan gadew kap jwe. Mswetew retabli nan yon delè trè kout, menm lè ou paka jwe ankò, paske ou deja prouve kew se yon gran nan jwèt sa, saw fè pap janm efase nan memwa moun okap.

    RépondreSupprimer
  5. Bon Courage, et bon rétablissement coequipier.
    Merci à ELP pour cet article

    RépondreSupprimer
  6. Bon kouraj zantray mwen vreman admire detèminasyon, etidyan UPNCH yo fyè de ou, ou se yonn nan moun kite fè rèv nou reyalize bon rétablissement Psy Sly

    RépondreSupprimer
  7. Bordel j'y crois toujours pas..
    J'aimerais tant que mon pote Sly se retablisse le plus vite que possible..
    Dieu seul sait la fin de cette histoire, mais prions tous pour notre tres cher allié et collègue afin que tout redevienne normal qu'avant..
    Dieu ecoute nos prières..

    RépondreSupprimer
  8. Bon Courage Frerot.. Nou ka pa menm san men nou pot menm non,, e'm swetew retabli bro.

    RépondreSupprimer
  9. Bon courage mon ami...Tt va s'arranger avec Dieu

    RépondreSupprimer

REJOIGNEZ NOTRE NEWSLETTER