Que ne donnerions nous pas juste pour pouvoir réaliser
nos rêves ? Et que ressentirions nous si la flamme de cette passion qui
brûle en nous arrivait à s’éteindre ? Le monde est fait de regrets, de
peine et de jours heureux mais souvent de fois quand arrivent ces moments de déboires,
ne nous disons nous pas que ce n’est pas encore temps. Que ce n’est pas le
moment ? Malheureusement, des accidents de parcours, des fois on n’en
revient pas. Du moins, pas psychologiquement. Nos rêves d’enfants, nos projets
d’adultes s’en vont dans une volute de fumée. Nous nous voyons obligés
d’abandonner notre passion et tout ce à quoi nous aspirions. Voilà, la
situation caricaturale de Stanley César qui a subi un choc terrible lors d’un
match opposant le dimanche 10 mars l’Université Publique du Nord-Cap-Haïtien,
son équipe, vs l’Université Chrétienne du Nord d’Haïti. Entre difficultés économiques
et absence d’assistance médicale, Stanley souffre amèrement.
Stanley César, surnommé Sly, ce jeune né le 4 août 1996 à
Cap-Haïtien, d’une famille de 3 enfants dont il est le cadet, éprouva dès son
plus jeune âge un amour inconditionnel pour le sport, le basket-ball en
particulier. « J’ai démarré ma carrière en 2010. Mon premier club fut Blue star où j’ai passé 5 ans. On a remporté
plusieurs titres et j’ai reçu le titre de meilleur joueur à chaque fois. Après
plusieurs saisons, j’ai rejoint Ninja Club. En 2015, à la suite de mes études
classiques, j’allais rejoindre l’UCNH puis l’UPNCH. Il faut dire que mes coéquipiers
et mois jouions par amour. On ne recevait pas grand-chose. Mais il fallait se
donner corps et âme à chaque fois. Le
basket représente tout pour moi et pour tant d’autres jeunes mais il faut
assurer la vie de ces jeunes», nous dit-il. Kobe Bryant reste le plus grand modèle
de celui qui rêvait de jouer au NBA.
Entre Les pages s’est entretenue avec un membre de
sa famille et nous raconte que le jeune basketteur était vraiment en difficulté
au premier moment pour recevoir les soins nécessaires à l’hôpital
Justinien à cause d’une grève. « On nous a dit qu’il fallait faire une
analyse du nom d’ECG pour son cœur, on a dû se rendre à un autre hôpital ainsi que pour la radiographie »,
nous dit la sœur du basketteur, Sandeline César. Visiblement épuisée, elle
subit par ailleurs des examens au Campus de Limonade où elle est inscrite en première
année en science politique. Sandeline continue pour dire : « Mon frère
souffre amèrement, pas que physiquement mais aussi psychologiquement après que
le docteur lui a interdit le basket. Il a maintenant un problème cardiaque. En
apprenant la nouvelle, mon frère a pleuré toutes les larmes de son corps…je me
rends compte que nos rêves ne sont pas protégés dans un pays où les soins de santé
sont rarement accessibles, l’encadrement des jeunes n’est pas garanti. Les
équipes n’ont même pas un staff médical ».
Entre Les Pages a rendu visite à la Famille César
pour l’encourager, Stanley en particulier. Il faut mentionner que depuis
l’accident, très peu de gens ont rendu visite à Stanley y compris le coach de
l’équipe qui a seulement pointé le jour de l’accident, les cadres de l’UPNCH
non plus, nous fait savoir Sandeline. « J’aimerais pouvoir me récupérer très
bientôt pas seulement pour moi mais aussi pour ma famille qui est très
affectée », déclare l’ancien champion de All-Cap.
En quelques mots,
Stanley a besoin de nos soutiens
Auteur : Djedly François JOSEPH
Hélas! Haïti, mangeur de rêves.
RépondreSupprimerBon Courage à la famille.
Sly mw avew pou la vi bro et map fe tout sa ki nn mw poum edew jwen bin swen
RépondreSupprimerOu fè prèv de yon gason brav frèm,nou avèw bro
RépondreSupprimerMpa rekonèt ou pesonelman men mkonn pran plezi nan gadew kap jwe. Mswetew retabli nan yon delè trè kout, menm lè ou paka jwe ankò, paske ou deja prouve kew se yon gran nan jwèt sa, saw fè pap janm efase nan memwa moun okap.
RépondreSupprimerBon Courage, et bon rétablissement coequipier.
RépondreSupprimerMerci à ELP pour cet article
Bon kouraj zantray mwen vreman admire detèminasyon, etidyan UPNCH yo fyè de ou, ou se yonn nan moun kite fè rèv nou reyalize bon rétablissement Psy Sly
RépondreSupprimerBordel j'y crois toujours pas..
RépondreSupprimerJ'aimerais tant que mon pote Sly se retablisse le plus vite que possible..
Dieu seul sait la fin de cette histoire, mais prions tous pour notre tres cher allié et collègue afin que tout redevienne normal qu'avant..
Dieu ecoute nos prières..
Bon Courage Frerot.. Nou ka pa menm san men nou pot menm non,, e'm swetew retabli bro.
RépondreSupprimerBon courage mon ami...Tt va s'arranger avec Dieu
RépondreSupprimer