Dans le cadre du festival Haïti en Lettres, organisé par la Société
du Samedi Soir, plusieurs jeunes poètes ont lié connaissance avec l’écrivain
Snayder Pierre Louis au cours d’un atelier d’écriture qui a eu lieu à la Bibliothèque
Anténor Firmin le mercredi 14 mars dans l’après midi.
Arrivé un peu tard, étant sorti
directement de Port-au-Prince, Snayder n’a pas raté l’occasion de causer avec une
trentaine de jeunes d’horizons divers. La poésie a été questionnée ?
Comment peut-on la définir ? C’est d’abord un genre littéraire comme les
autres. Toutefois, il se révèle plus difficile. La poésie est partout, nous dit
Snayder. Par delà, on écrit pour faire passer un message. Image et émotion sont
deux points communs que l’on a pu remarquer dans différentes approches sur la
poésie. Peu importe qu’on parle de poésie classique ou moderne, s’il y’avait
une seule et unique règle à obéir, ce serait la beauté.
Snayder, se voyant plutôt comme
un écrivain du monde, a prodigué des conseils aux jeunes parmi lesquels « écrire
quand on a envie, tout grand écrivain, comme a dit Dany LAFERRIERE, est avant
tout un grand lecteur ». Autres nécessités : Les figures de style. La
métaphore est fort encouragée par Snayder. Interrogé par des jeunes avisés sur
la ponctuation, Snayder répond que celle-ci est importante dans bien des cas.
S’il y a une question qui a fait
un véritable débat est celle-ci : La poésie doit-elle être simple ou
complexe? Une chose est sure, elle doit inonder l’âme par sa beauté et sa
chaleur.
Auteur : Djedly François
JOSEPH
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