Il m'arrive
souvent dans mes travaux de rédiger des critiques sur des ouvrages et Le
Colonel Chabert a été l'une des œuvres qui m'a aussitôt séduit. Arthur Schopenhauer
eut raison de conseiller de lire les grands classiques. Honoré de Balzac fait
un coup de maître avec ce livre qu'on inscrit dans le registre de la Comédie
Humaine. Cette semaine, j'ai suggéré à la direction de lecture d'Entre Les
Pages de se pencher sur ce livre contenant 144 pages.
Ce texte
retrace le parcours d'un homme, Le Colonel Chabert, frappé par l'infortune,
misérablement ballotté par les vents souffreteux de la vie de soldat sombré par
un coup de sabre porté à la tête sur le chant de la bataille d'Eylau mais
revient-il d'entre les morts après une dizaine d’années. Il est malheureusement
pris pour mort et oublié déjà du monde. Personne n'a eu le souci de croire à
son témoignage, qui visiblement tient pas la route, et sera qualifié de fou et
emprisonné. Chabert pense tout de même à abandonner ce discours s'il veut
sortir de cette prison et retrouver son identité.
Tout le livre
se déroulera sur une quête d'identité mais faudra vivre avant tout et c'est
l'argent qui lui manque, une chose qui s'avère difficile quand la femme de
Chabert ou ex-femme est déjà remariée au comte Ferraud et veut à tout prix
conserver sa fortune.
« J'ai
été enterré sous les morts; mais, maintenant, je suis enterré sous des vivants,
sous des actes, sous des faits, sous la société tout entière, qui veut me faire
rentrer sous terre » dit Chabert
L'intrigue
est: que faudra faire Chabert pour recouvrer son identité? Entre vice, ruse, coté
avare, traîtrise, Balzac campe une société peu vertueuse. Tout laisse à croire
que « La morale et la justice ne se trouve pas forcément du même
coté ».
Entre Les
Pages vous invite à découvrir ce joyau de Balzac et vous souhaite bonne lecture
pour cette semaine.
Auteur: Djedly François JOSEPH
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