L'idée d'une Haïti
prospère, autonome, souveraine ne date pas d'hier, les
générations précédentes n'ont pas sans avoir trouvé les maux qui gangrènent le
développement, le bien être social et politique de ce bout de terre nommé Haïti.
D'ici et là, il
est vu des jeunes, des haïtiens forts et talentueux, plein de fougue et d'énergie qui rêvent d'un
meilleur demain, des tonnes d'ouvrage,
d'articles, de conférences, de discussions ont été produits sur la cause
de nos malaises, des résolutions et solutions ingénieuses ont été élaborées et
proposées.
Ainsi, l'actuelle génération que nous constituons
continue encore de penser et dire ce qu'il faut faire pour sortir le pays du
marasme dans lequel il se trouve depuis des années. De brillants intellectuels, nous en comptons nombres, Jean Price Mars, Antênor Firmin, Lesly Manigat font partie de ceux qui ont
marqué l'histoire de la connaissance universelle. En outre, la performance de
nos jeunes dans les écoles, les universités, est d'une immensité
démesurée, des lauréats, nous n'en manquons pas.
Evidemment, Tout
Cela constitue un élément fort, un atout
pour tout peuple qui espère, qui aspire
aux changements car, tout progrès trouve son point de départ dans une pensée
transformatrice. Mais, comment se fait-il que malgré toutes ces valeurs, nous
demeurions encore dans cet état de misère, de surplace, de souffrance,
d'abandon...et de sous-développement ? A qui, à quoi en incombe la
responsabilité?
Le problème d'Haïti, pleine de
ressources,
n'est ni faute d'idée
ni de pensée, mais seulement D'ACTION. L'action
de chacun et de tous. L'action
de l'enfant qui doit faire
sont lit le matin, du jeune qui doit
arranger sa chambre, de l'adulte qui
doit assainir le quartier tous les jours, des responsables étatiques qui
doivent construire le pays tant sur le plan social, économique, politique et culturel. C'est le défi de la responsabilité
personnelle et collective, l'engagement
civique et l'action citoyenne qui peuvent changer une société et non
l'idée, la parole creuse...
Passons à
l'action, ce
n'est pas une formule que nous cherchons à inventer mais une expérience de tous
les pays dans lesquels nous voulons nous rendre aujourd'hui, parce que nous y
aurions trouvé un mieux vivre. C'est la force, le courage et la détermination
de bâtir son pays,
la résistance à la paresse
qu'il nous faut et surtout une victoire de la
génération présente pour compléter les efforts du passé car : « penser c'est agir,
c’est bien agir ».
Aucun commentaire:
Write comments