+(509) 4786 3169

+(509) 4786 3746

« Marginalités, inégalités et exclusions sociale », la discussion se poursuit…


Le dimanche du livre (DimLi) a été créé dans le but de renforcer la culture de débat dans la région du nord. Cette Initiative, manifestée dans l’esprit de quelques jeunes étudiants, est en train de devenir un vrai catalyseur d’idées. Les sujets abordés sont d’intérêts généraux et incitent des réflexions avancées qui vont peut-être changer les mentalités et les attitudes.

Dans le soucie d’appréhender notre structure sociale, l`équipe de DimLi, a lancé le dimanche 25 février, une discussion autour du thème « inégalités, marginalités et exclusions sociales » pour, en plus, tenter d’attirer l’attention dessus, et faire des réflexions objectifs très poussées sur des situations extrêmement critiques. Vu l`ampleur et la complexité du sujet qui auraient pu donner naissance à un débat gorgé de contradictions, on avat jugé bon de l`étendre sur deux séances, non pas pour y mettre fin mais pour essayer de toucher beaucoup plus d`aspects ayant rapport avec le thème.
Ce dimanche 25 mars, soit exactement un mois après qu`il a été lancé, le débat a eu sa suite. Cette fois en tenant considérablement compte  de la situation de la masse et des femmes qui, comme l`a dit Mocombe Micky-Love, sont victimes de marginalisation et d`exclusion, pour ne pas parler d’inégalité qui est le reflet même de la société haïtienne. Cela a été relancé par une mise en contexte de Clerveaux Gregory Songer (modérateur de circonstance), qui a mis en évidence la révolution industrielle et la montée du système capitalisme, donnant libre champ à la concurrence pour favoriser la prospérité.  Mais qui, par voie de conséquence, déséquilibre remarquablement les structures sociales, entrainant des exclusions et marginalisations d`où une concentration des richesses et de pourvoir à une minorité qui asservi la majorité ; ces travailleurs qui n’usent leurs forces que pour survivre, et sont condamnés dans cette position, car la stabilité et la pérennité du système en dépendent.
Pour les femmes, des remises en question ont été faites sur leur lutte et la façon dont on a plaidé cette cause; comment parler d’égalité de genre, en réclamant un quota ? C’est comme, pour la plupart, une demande de faveur afin d’être vraiment intégré ou pour avoir une place importante dans la société. Or, une place, on ne la donne pas, on la prend sinon on ne l’aura jamais.
Chaque mois, DimLi est le rendez-vous à ne pas rater pour toutes les personnes qui veulent participer à un débat libre ; à ceux et celles également qui veulent prendre part à ce mouvement décisif pour enfourcher la conscience  intellectuelle dans la région et pourquoi pas le pays.

Auteur : Jodelyn DEUS

Aucun commentaire:
Write comments

REJOIGNEZ NOTRE NEWSLETTER