Le dimanche du livre (DimLi)
a été créé dans le but de renforcer la culture de débat dans la région du
nord. Cette Initiative, manifestée dans l’esprit de quelques jeunes étudiants,
est en train de devenir un vrai catalyseur d’idées. Les sujets abordés sont d’intérêts
généraux et incitent des réflexions avancées qui vont peut-être changer
les mentalités et les attitudes.
Dans
le soucie d’appréhender notre structure sociale, l`équipe de DimLi, a lancé le
dimanche 25 février, une discussion autour du thème « inégalités, marginalités
et exclusions sociales » pour, en plus, tenter d’attirer l’attention dessus,
et faire des réflexions objectifs très poussées sur des situations extrêmement
critiques. Vu l`ampleur et la complexité du sujet qui
auraient pu donner naissance à un débat gorgé de contradictions, on avat jugé
bon de l`étendre sur deux séances, non pas pour y mettre fin mais pour essayer
de toucher beaucoup plus d`aspects ayant rapport avec le thème.
Ce
dimanche 25 mars, soit exactement un mois après qu`il a été lancé, le débat a
eu sa suite. Cette fois en tenant considérablement compte de la situation de la masse et des femmes qui,
comme l`a dit Mocombe Micky-Love, sont victimes de marginalisation et d`exclusion,
pour ne pas parler d’inégalité qui est le reflet même de la société haïtienne. Cela
a été relancé par une mise en contexte de Clerveaux Gregory Songer (modérateur
de circonstance), qui a mis en évidence la révolution industrielle et la montée
du système capitalisme, donnant libre champ à la concurrence pour favoriser la prospérité. Mais qui, par voie de conséquence, déséquilibre
remarquablement les structures sociales, entrainant des exclusions et
marginalisations d`où une concentration des richesses et de pourvoir à une minorité
qui asservi la majorité ; ces travailleurs qui n’usent leurs forces que
pour survivre, et sont condamnés dans cette position, car la stabilité et la pérennité
du système en dépendent.
Pour
les femmes, des remises en question ont été faites sur leur lutte et la façon
dont on a plaidé cette cause; comment parler d’égalité de genre, en réclamant un
quota ? C’est comme, pour la plupart, une demande de faveur afin d’être
vraiment intégré ou pour avoir une place importante dans la société. Or, une
place, on ne la donne pas, on la prend sinon on ne l’aura jamais.
Chaque
mois, DimLi est le rendez-vous à ne pas rater pour toutes les personnes qui
veulent participer à un débat libre ; à ceux et celles également qui
veulent prendre part à ce mouvement décisif pour enfourcher la conscience intellectuelle dans la région et pourquoi pas
le pays.
Auteur :
Jodelyn DEUS
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